« Jusqu’au siècle dernier, se dressait au milieu du
pont la statue de Notre Dame du Puy, témoignage des liens du pèlerinage de
Compostelle avec le grand sanctuaire marial du Puy en Velay. Or, selon la
légende, un petit oiseau remontait le fleuve en s’y mouillant les ailes pour
laver ensuite le visage de la Vierge. Et tous les habitants voyaient là un
signe d’abondance et de prospérité. Hélas ! victime de l’outrage des ans,
la statue, fort abimée, fut transportée en 1846, à l’église San Pedro, où elle
est connue sous le nom de la Vierge du « Chori » (oiseau) ou « Txori »
en basque. Mais depuis cette année-là, jamais le petit oiseau ne reparut. »
Sur les Chemins de Compostelle, Patrick HUCHET, Yvon BOELLE,
Editions Ouest France.
Désormais, les coquelicots de Mai aident les habitants à oublier cette peine!
C’est peut-être pour cela aussi, que des cigognes ont
élu domicile sur un clocher de la Calle Mayor, l’Eglise du Crucifié.
« Ces oiseaux migrateurs africains reviennent du Sahel
chaque printemps, par le détroit de Gibraltar, ils repèrent visuellement le
chemin du retour. La présence de magnétite dans une partie de leur cerveau les
aide à retrouver le même nid chaque année. »
Audrey FERRARO, un amour de camino, www .publibook.com
Octobre 2001, Mai 2012, …seraient-elles devenues sédentaires ?
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerEn tant qu'auteure de : "Un amour de Camino", je te remercie de permettre aux personnages de mon roman, Frank et Ester, de revivre le camino...sur ton parcours !
Ultreia !