« Roland fut blessé de 4 coups de lance et gravement atteint par les
pierres et les javelots… Roland, fatigué de tant de combats, pleurant la mort de
tant d’héroïques chrétiens et souffrant des blessures et des coups que lui avaient
infligé les Sarrasins, s’en alla seul, à travers les bois jusqu’au pied du port
de Cize. Là, dans une charmante prairie, au-dessus de Roncevaux, sous un arbre, auprès d'une pierre de marbre », Roland
dialogue avec son épée Durenda. Il
lui rend hommage et... « Craignant qu'elle ne tombe aux mains des sarrasins,
il frappe 3 coups pour détruire son épée. Que dire de plus? Du sommet à la
base, la pierre de marbre fut coupée en 2 morceaux et l'épée à 2 tranchants n’en
fut point ébréchée » .... Puis Roland sonne fort l'olifant («son souffle
fendit le cor en son milieu »)...le son parvient à Charlemagne dont
l'armée a dressé ses tentes dans le lieu appelé aujourd'hui Val de Charles. Ganelon,
le traitre, revenu auprès de Charles, dissuade Charles d'aller au secours de
Roland. Baudoin, puis Thierry, qui s’étaient réfugiés dans les bois lors de la
déroute, portent secours à Roland. Mais en vain. Roland se confesse à Dieu et
meurt.
« Aussitôt l’âme du bienheureux martyr Roland quitta son corps et
fut transportée par les anges au lieu du repos éternel où elle règne sans fin,
associée par ses mérites aux chœurs des saints martyrs. »
Bernard GICQUEL, La Légende de Compostelle, Editions
Tallandier. (Livre III, chapitre XXIII)
Le 12ème centenaire de la bataille de Roncevaux, 15 Août 1978. |
On lit les noms de Ferragut, le géant musulman, Roland, et au milieu? |
La mort de Roland, la pierre, le cheval, l'épée Durenda, l'olifant... |
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