Courrier adressé à Audrey Ferraro après avoir lu « Vélo
Club de Roubaix, au Cœur de la Légende »
Ouvrage paru aux éditions Publibook : www.publibook.com
« Après avoir suivi et apprécié à la TV le magnifique
effort des coureurs de « Paris – Roubaix », le dimanche 7 avril, après
avoir écouté Cédric Vasseur en nouveau consultant France Télévisions, je me
suis lancé dans la lecture de votre livre « Vélo-Club de Roubaix »,
« Au cœur de la légende ».
Ouf ! Quelle banque de données ! On dirait du
Pierre Chany dans « La fabuleuse
histoire du Cyclisme » ! J’avoue que par moments, au début du livre,
j’ai trouvé la lecture un peu fastidieuse, j’ai failli abandonner mais je me
suis accroché et j’ai eu raison car ainsi, je suis revenu à une époque qui m’a
rappelé bien des souvenirs ! Et j’en ai profité pour ré-ouvrir et feuilleter
de nombreux livres sur le cyclisme des années 70-80-90, livres que j’ai
toujours gardés dans ma bibliothèque.
Et à travers votre récit j’ai reconnu l’évolution du
cyclisme au cours des 50 dernières années, marquée par une avancée irrésistible
vers un « professionnalisme marchand » et une difficulté de plus en
plus grande pour porter des valeurs faites d’éthique, d’identité, ces valeurs
qui rendent compte des « paysages de la mémoire », par exemple ici celle
du Nord !
Vous décrivez très bien l’extrême vitalité du Club et
surtout son osmose avec l’environnement humain créatrice d’une véritable « identité
roubaisienne ». Vous rendez compte de la persévérance de tous ces « militants »
de la petite reine pour préserver la piste du vélodrome, cet « anneau de
passion », ce « chaudron », ce « mythe ».Vous dîtes
votre foi dans cette association militant pour la sauvegarde des pavés et le
respect d’un patrimoine !
Rien n’est jamais acquis, tout est à tout moment réversible !
Succès d’un jour, échecs, problématique des ressources ou financements,
évolution des goûts de la société ! Qu’il est dur pour tous ces militants
de garder le cap « du cœur de la Légende ».
On dit de la Société qu’elle doit évoluer vers un mode de
développement durable dans lequel l’équitable, le viable et le vivable
construisent la rencontre entre l’économique, le social et l’environnemental.
Alors, la valorisation de tout cet « Envers du Nord ? », ne fait-elle
pas partie de cette rencontre ?
J’ai beaucoup apprécié le chapitre sur la sauvegarde des
pavés, j’ai aimé retrouver les noms de Pierre BAZZO ( a habité Saint Médard en Jalles) et de Jean Marie MICHEL (il a vécu à Bordeaux Rive droite).
Aujourd’hui j’admire ceux qui continuent de pratiquer ce
sport :actuellement pour faire du vélo de course il faut sortir des villes
et aller loin en campagne pour évoluer dans des conditions de sécurité à peu près
satisfaisantes. Par ailleurs le prix des équipements me paraît totalement insensé !
Bordeaux a un très beau vélodrome mais combien de fois est-il
utilisé ?
Très rares sont devenus les marchands de cycles spécialisés
dans le « cyclisme », plus nombreux sont ceux porteurs de ce « mode
doux » de déplacement qui se développe justement en ville (vélo lib…) ou
forêt (VTC, VTT…) par exemple.
J’ai noté sur le site internet du Vélo Club qu’il existait toujours une équipe
professionnelle RLM, Roubaix Lille Métropole, ce qui tendrait donc à penser que
depuis la sortie de votre ouvrage le club a poursuivi son histoire…
Finalement, au terme de ma lecture, je constate que les
valeurs qui animent le monde du cyclisme (celui que vous décrivez, s’entend), et que
vous-même valorisez dans vos écrits, ne sont pas totalement étrangères à celles
libérées par le chemin de Compostelle. D’une certaine manière votre cheminement
sur le camino rend compte de fortes proximités avec votre chemin sur ces voies
d’un autre temps ! »
Images capturées sur le Net.
Images capturées sur le Net.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vos observations: