En 2019, 61 104 pèlerins ont été enregistrés par les
Amis du Chemin, rue de la Citadelle, à Saint Jean Pied de Port.
Ce nombre est en augmentation de près de 6% par rapport à
2018.
Ce sont 114 nationalités qui ont été recensées et
globalement tous les continents sont représentés.
L’analyse selon le continent d’origine de ces pèlerins
montre en effet que parmi l’ensemble des pèlerins, 63% sont d’origine
européenne (38 452), 19 % d’origine américaine (11 707), 13%
d’origine asiatique (7 945), 4% d’origine océanienne (2 632) et moins
de 1% d’origine africaine (368).
Ainsi donc, les pèlerins d’origine extra européenne
représentent 27% de l’ensemble. Ils constituaient 15% de ce même ensemble, il y
a 10 ans.
La répartition mensuelle de l’ensemble des pèlerins,
considérés donc toutes nationalités confondues, met en évidence une courbe
classique « en cloche » mais, spécificité, avec un « sommet
inversé » : en effet la fréquentation d’avril, mai et septembre est bien
supérieure à celle de juin, juillet, août.
Par comparaison, notons que la même courbe à Santiago ne
présente pas cette « inversion » en été, les mois de juillet et août
étant les plus élevés.
La même répartition opérée en regroupant les mois par saison
montre que c’est le printemps qui attire
le plus les pèlerins à Saint Jean Pied de Port : le volume moyen mensuel global
du printemps (8 869 pèlerins) est légèrement supérieur à celui de l’été (8 825 pèlerins).
On note toutefois, élément intéressant, que si les européens
sont un peu plus nombreux en été qu’au printemps, c’est l’inverse pour les
autres continents, plus présents au printemps qu’en été ou automne.
Ces observations saisonnières ne peuvent faire oublier la
forte spécificité des mois de Mai et Septembre. Ce sont 2 mois au cours
desquels chacun des continents est le plus représenté dans l’année.
Ces 2 mois regroupés accueillent plus d’un tiers des
pèlerins de l’année (21 421 parmi 61 104, 35%) : 44% des
américains, 42% des océaniens, 34% des asiatiques, 32% des européens.
Autre phénomène intéressant : le poids relatif prépondérant
des pèlerins asiatiques en début et fin d’année : ils sont les plus
nombreux en décembre (50.6%) et janvier (47.3%) et très présents en février
(35.9%) et novembre (28.2%).
Bien entendu, en ces mois d’automne hiver les effectifs de
ces pèlerins sont faibles (moins de 200 par mois) et c’est en avril, mai et
septembre que sont observés les effectifs de pèlerins asiatiques les plus élevés, supérieurs à 1000, avec un
maximum à 1374 en septembre.
Pour ce qui est des pèlerins du continent américain, la
courbe des parts relatives au continent américain montre que le nombre de
pèlerins d’origine de ce continent peut atteindre sensiblement 25% du nombre
total de pèlerins : ainsi, en mai et septembre ce pourcentage est
respectivement de 24.2% et 24%.
Mais ce qui frappe c’est évidemment la forte variabilité des
effectifs américains avec 2 sommets caractéristiques en mai (2 508
pèlerins) et septembre (2 660).
On en profite pour noter qu’en mai ou septembre, il y a
sensiblement 2 fois plus d’américains que d’asiatiques.
Pour ce qui est de la courbe océanienne, on retrouve les
maximums en mai et septembre (565 en mai, 534 en septembre).
La courbe africaine témoigne du nombre faible de pèlerins de
cette origine, moins de 400 sur l’année.
Les graphiques joints à l’analyse n’ont d’autre but que de
rendre compte des éléments d’analyse.
Ils complètent ceux présentés début janvier sur ce même groupe Facebook et
relatifs aux pays et non aux continents.
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