A travers le Quercy, le long du Lot ou du Célé, entre Figeac
et Cahors !
Marcher sur le circuit des cabanes à Limogne, découvrir le
chemin des cazelles à Saint Martin Labouval, s’asseoir sur les dolmens de Saint
Chels, retrouver les chemins de Saint Jacques à Cajarc !
1-
Cheminer le long du Lot ou du Célé, entre Figeac
et Cahors !
Partir sur les traces d’André BRETON à Saint Cirq Lapopie ou
Bouziès, parcourir le Chemin des eaux dormantes à Calvignac, évoluer sur
corniches et falaises à Marcilhac sur Célé, découvrir le sentier karstique de l’igue
de Crégols, côtoyer les phosphatières du Cloup d’Aural à Bach !
1-
Les chiffres contrastés du Chemin sur les
7 premiers mois de l’année 2023.
Les statistiques diffusées par l’office des pèlerins à
SANTIAGO et par le bureau d’accueil à SAINT JEAN PIED DE PORT (Monique ASPIROT)
permettent de tirer divers enseignements relatifs à la fréquentation des
Chemins de Compostelle, pour cette année 2023, et plus particulièrement l’ensemble
des 7 mois écoulés à ce jour (janvier à juillet). Bien sûr les analyses ne
valent que par référence aux chiffres mis à disposition et n’ont de sens que
par référence à eux.
En juillet 2023 45 457 retraits de compostelas ont été
opérés à SANTIAGO contre 67 003, le même mois, en 2022, soit -32%. Sur la
base des 7 premiers mois de l’année 2023, 158 849 retraits ont été
effectués contre 218 551 en 2022 (soit 59 702 pèlerins en moins) et
192 016 en 2019 (soit moins 33 167 pèlerins), autrement dit -27% par
rapport à 2022 et -17% par rapport à 2019.
Sur la base des mêmes sources statistiques, celles de l’office
à Santiago, le camino francès est annoncé sur les 7 premiers mois à 79 271
pèlerins contre 116 081 en 2022 et 104 519 en 2019, soit une baisse de 36 810
pèlerins (-31.7%) par rapport à 2022 et 25 248 pèlerins par rapport à 2019
(-24.16%).
Notons que le camino francès représente 50% des retraits de
compostelas.
Les départs de SARRIA chutent de 19 358 pèlerins par
rapport à 2022 et de 5 753 par rapport à 2019 (respectivement -29% et -10.88%).
C’est à l’est de SARRIA que la baisse semble la plus marquée
puisque le camino francès aurait perdu 17 452 pèlerins par rapport à 2022,
-35.15%, et 19 495 pèlerins par rapport à 2019, -37.71%.
Les chemins autres que le camino francès enregistrent aussi
une baisse significative mais un peu moins marquée,-22,34% par rapport à 2022
(-22 892 pèlerins), -9% par rapport à 2019 (-7 919 pèlerins).
En revanche , à SAINT JEAN PIED DE PORT, les statistiques du
bureau d’accueil témoignent d’une hausse de fréquentation, + 4 326 pèlerins
par rapport à 2022, +14.17%. Ces chiffres permettent de retrouver sensiblement
le niveau de 2019 (36 227 pèlerins). Le déficit n’est plus que de 1 391
pèlerins, soit -4%.
On notera que la hausse à SAINT JEAN semble imputable principalement
à la croissance observée en mars, avril, mai, tandis que juin et juillet
rendent compte d’un léger « tassement ».
Confirmation, en juillet 2023, de la forte chute des
retraits de compostelas à SANTIAGO.
En juillet 2023 45 457 retraits ont été opérés contre
67 003 en 2022 soit -32%. Sur la base des 7 premiers mois de l’année 2023,
158 849 retraits ont été effectués contre 218 551 en 2022 (soit 59 702
pèlerins en moins) et 192 016 en 2019 (soit moins 33 167 pèlerins), autrement
dit -27% par rapport à 2022 et -17% par rapport à 2019.
Les chiffres des Chemins de Compostelle, 1er
semestre 2023 : une forte hausse du nombre de pèlerins à Saint Jean Pied
de Port, une forte baisse à Santiago !
A Santiago, 25% de retraits de compostelas en moins par
rapport à 2022, -18% par rapport à 2019, année avant covid.
Les départs à SARRIA, diminuent de 25% par rapport à 2022,
11% par rapport à 2019.
Le camino francès enregistre une baisse de 29% para rapport
à 2022 et de 25% par rapport à 2019.
Ce même camino francès, à l’est de Sarria, rend compte d’une baisse de 29% par rapport à
2022 et 25% par rapport à 2019.
A contrario, le nombre de pèlerins recensés au cours du
premier semestre 2023 à Saint Jean Pied de Port, 29 296, est de +18%
supérieur à celui de 2022 et il est légèrement supérieur à la fréquentation
2019, 29 178 pèlerins.
Nb : on fait l’hypothèse que les chiffres
diffusés par l’office de pèlerins de Santiago sont fiables, ce dont on peut
douter souvent quand on regarde comment sont diffusés les chiffres à travers
des tableaux dont les résultats sont parfois bien curieux ! on aimerait qu’il
y ait une équipe de statisticiens qui
valide les chiffres, ce qui n’est objectivement pas le cas . Tout cela relève
de l’amateurisme et nuit assurément à l’image de l’office des pèlerins de Santiago !
Le
livre de Sylvain Tesson « Sur les chemins noirs » fait l’objet d’une adaptation
au cinéma (en salle le 22 Mars).
Jean
Luc Wachtausen y consacre un article dans « Le Point ».
« Il y a au début du livre de Sylvain Tesson, une
très belle phrase, qui résume son voyage en parlant d'une "vie réduite à
sa plus simple expression" », note Jean Dujardin, tête
d'affiche et coproducteur de Sur les chemins noirs, film pédestre de
Denis Imbert adapté du récit éponyme de Sylvain Tesson (Gallimard, 2016).
Zoom arrière : en 2014, l'écrivain
aventurier de 42 ans chute de la toiture d'un chalet à Chamonix (Haute-Savoie).
Fracturé et réveillé du coma, il souffre de graves séquelles, physiques et
psychologiques. Comme il le dit lui-même : « J'avais pris cinquante ans
en 8 mètres. » Pour se réparer, celui qui a arpenté le monde se lance
un défi : traverser la France à
pied en suivant une diagonale du Mercantour au Cotentin.
Sa thérapie ? Marcher, fouler les «
chemins noirs » de l'ancienne France rurale, à l'écart des routes, comme ces
anciennes pistes muletières où les pieds glissent sur les pierriers. Son but ?
Rééduquer son corps, mais aussi embrasser l'hyper-ruralité en savourant
l'imprévu, le mystère, tout ce qui fait la substance de la vie. Ni penseur ni
philosophe, il se considère comme un bipède rustique doté d'une certaine résistance
physique.
Tellurique. Denis Imbert y voit un beau sujet :
filmer « un visage dans un paysage », selon l'expression du
marcheur, embrasser la ruralité, gommer les affres d'un monde numérisé. Avec
une seule caméra, il suit Jean Dujardin, sac à dos et bâtons de marche, qui
emprunte le trajet emprunté, de Tende au Cotentin, par Sylvain Tesson.
L'occasion d'épouser de façon quasi tellurique les secrets d'une nature
grandiose qui ne se laisse pas facilement conquérir, de revenir aux choses
essentielles : allumer un feu, dormir à la belle étoile, se laisser guider par
la lenteur.
Marcher, trébucher, renâcler, lutter
contre ce corps pétri de douleurs : l'acteur ne ménage pas sa peine. En voix
off, il dévoile les réflexions, les regrets qui vont nourrir un futur livre,
carnet de notes et crayon à la main. Un long chemin vers la rédemption et la
renaissance, qu'il joue de façon minimaliste afin d'être au plus près de ce
récit écrit et filmé à l'os. Au bout de ce voyage, il y a tout simplement un
homme qui se plaît à « disparaître dans la géographie », et un
acteur qui se plaît à s'y régénérer. »
L’analyse des chiffres à Santiago , Saint Jean Pied de Port, pour les 9 premiers mois de 2025. Les derniers chiffres publiés par Monique...
