Le partage de 9 cheminements sur le camino,entre Bordeaux et Santiago de Compostelle,Fisterra,Muxia, ainsi que le partage de diverses autres randonnées.
jeudi 17 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
Cheminer sur les hauts de COLLIOURE, côte vermeille, en Pyrénées Orientales, fin octobre 2016.
Une très belle randonnée en boucle à partir de la rue du Temple
à COLLIOURE, d’abord vers l’ermitage
Notre Dame de Consolation, altitude 115m, puis le col de Mollo, 229m, puis un
retour par le col d’en Raixat, le fort Dugommier, une petite tour (ancien
moulin à grain), et enfin la cave coopérative de Collioure . Huit kilomètres environ parmi les vignobles, prévoir 2h30 à
3h, selon le temps mis à contempler tous ces paysages magnifiques.
jeudi 10 novembre 2016
Randonner sur les Chemins de la Liberté en Pyrénées Orientales, novembre 2016.
« Ces
chemins sont, en Pyrénées orientales, les chemins frontaliers du département :
lls furent de 1940 à 1944 des chemins d’espoir, de liberté face à
l’occupant (résistants pourchassés, réfractaires du Service de travail
obligatoire cherchant à rejoindre les Forces Françaises Libres, passeurs des
villages frontaliers menacés de déportation ou de mort, pilotes alliés
abattus dans le ciel de France échappant à l’occupant, enfin juifs
victimes de la persécution nazie…) ; la frontière des
Pyrénées-Orientales, défendue par l’armée allemande et par la Guardia
Civil espagnole, était un obstacle difficile à franchir.
Comment
donc oublier ces anonymes catalans qui ont caché, nourri au péril de leur vie
ou fait passer des inconnus ? »
NB :
les photos en noir et blanc sont extraites de http://chemindelaliberte.fr/page-accueil/le-chemin-de-la-liberte?showall=&limitstart=
Cheminer à COLLIOURE sur les pas ou traces d’Antonio MACHADO (1875-1939), novembre 2016.
On dit de ce poète espagnol, qu’il
« mélangea la rêverie mélancolique et raffinée à l’inspiration
terrienne. » (wikipedia).
On se souvient qu’il maitrisait
parfaitement la langue française (il fut professeur de français) et surtout
qu’il mit sa plume au service du parti républicain pendant la guerre civile
d’Espagne. A la chute de la seconde république espagnole il fut contraint de
fuir vers la France, à Collioure. Il y mourut le 22/02/1939, à 64 ans, épuisé.
Sa mère mourut 3 jours plus tard.
Au cimetière de Collioure, une
tombe a été édifiée à l’initiative du violoncelliste Pablo Casals.
Le cheminant qui prendra le temps
d’aller se recueillir sur cette tombe remarquera une boîte aux lettres destinée
à recueillir le courrier qui lui est adressé et rend compte de l’éternité des
poètes…
En 1960, Louis Aragon lui
rendit hommage dans Les poètes (plus tard mis en musique et chanté
par Jean Ferrat) :
« Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d'Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s'assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours. »
Le poème original, en Espagnol, constitutif du Chant XXIX,
Proverbios y cantarès,Campos de Castilla, 1917.
« Caminante, son tus huellas
el camino, y nada mas ;
caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace camino,
y al volver la vista atras
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante, no hay camino,
sino estelas en la mar. »
Antonio Machado
« Caminante, son tus huellas
el camino, y nada mas ;
caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace camino,
y al volver la vista atras
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante, no hay camino,
sino estelas en la mar. »
Antonio Machado
Le poème a fait
l’objet de diverses traductions :
La traduction
d’Elie ARIE : « Tout
passe. »
« Tout passe
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer. »
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer. »
Traduction de José
Parets-LLorca.
« Marcheur, ce sont tes
traces
ce chemin, et rien de plus ;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Le chemin se construit en marchant.
En marchant se construit le chemin,
Et en regardant en arrière
On voit la sente que jamais
On ne foulera à nouveau.
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Seulement des sillages sur la mer. »
ce chemin, et rien de plus ;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Le chemin se construit en marchant.
En marchant se construit le chemin,
Et en regardant en arrière
On voit la sente que jamais
On ne foulera à nouveau.
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Seulement des sillages sur la mer. »
Traduction de Pierre-Yves
Gomez
« Marcheur, il n'y a que
tes pas,
Pour faire le chemin où tu vas,
Marcheur, il n'est pas de chemin,
Que celui que tes pas vont faire.
Et quand tes pas font le chemin,
Jamais plus tu n'emprunteras
Le sillon qui déjà s'efface,
Lorsque tu regardes en arrière
Marcheur, il n'est pas de chemin,
Mais des sillages sur la mer. »
Pour faire le chemin où tu vas,
Marcheur, il n'est pas de chemin,
Que celui que tes pas vont faire.
Et quand tes pas font le chemin,
Jamais plus tu n'emprunteras
Le sillon qui déjà s'efface,
Lorsque tu regardes en arrière
Marcheur, il n'est pas de chemin,
Mais des sillages sur la mer. »
Traduction Gallimard
(Proverbes et chansons).
« Voyageur, le
chemin
Sont les traces de
tes pas
C'est tout ;
voyageur
Il n'y a pas de
chemin
Le chemin se fait
en marchant.
Le chemin se fait
en marchant
Et quand on tourne
les yeux en arrière
On voit le sentier
que jamais
On ne doit à
nouveau fouler.
Voyageur, il n'est
pas de chemin,
Rien que des
sillages sur la mer. »
Autre traduction :
« Toi
qui voyages, ce que tu crois être le chemin
Ne
sont que tes pas
Rien
d'autre
Toi
qui voyages, de chemin il n'y a
Le
chemin naît en marchant
Le
chemin c'est tes pas qui le font
Et
lorsque tu te retournes
Tu
peux voir la sente
Que
plus jamais tu n'auras le droit de prendre
Toi
qui voyages, de chemin il n'y a
Rien
de plus que des traces sur la mer. »
mardi 8 novembre 2016
Randonner à Port Vendres, sur le Chemin des douaniers, sur la Côte Vermeille, Pyrénées Orientales.
23 Octobre 2016, PORT VENDRES.
Cheminer sur la côte vermeille : étape-1, le chemin du
douanier à PORT-VENDRES en Pyrénées
Orientales, dimanche 23 octobre 2016.
Cette randonnée est connue sous le nom de « Chemin du
douanier ». On trouve son profil détaillé sur : www.randogps.net. Longue de 14 kms, 700 m de
dénivelées (une succession de courtes rampes et pentes en bord de mer), un
temps de l’ordre de 5h pour la parcourir, elle démarre au port de commerce de
Port Vendres et longe ensuite la côte. Elle permet d’atteindre le phare de Béar, puis la plage de Bernardi, et enfin
l’anse de Paulilles. De bien belles criques sur ce parcours. Le retour se fait
par l’intérieur des terres parmi les vignes.
Très belle randonnée parcourue avec un fort vent.
jeudi 3 novembre 2016
Les statistiques d’Octobre 2016 à Santiago.
Ce sont 28 232 pèlerins qui ont retiré la Compostela
à Santiago en Octobre, soit +10.4% par rapport à octobre 2015 (25 575).
Sur les 10 premiers mois de l’année, le nombre total de pèlerins ayant retiré
la Compostela est de 268 651, soit +5.3% par rapport aux 10 mois de 2015
(255 167). Notons aussi que le nombre de pèlerins observé sur toute l’année
2015, 262 459 pèlerins, a été dépassé au cours de ce mois d’octobre 2016.
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